Symptômes, diagnostics et traitements du cancer du col de l’utérus

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Le cancer du col de l’utérus n’est pas toujours bien connu. Que sait-on exactement de ce cancer ? Quelles en sont ses causes et les différentes options de traitement ? On fait le point !

Qu’est-ce qu’un cancer du col de l’utérus ?

Le cancer du col de l’utérus est le troisième néoplasme le plus fréquent chez les femmes, après le cancer du sein et le cancer colorectal. La maladie affecte le col de l’utérus, qui est le segment qui relie le corps de l’utérus au vagin. La muqueuse du col de l’utérus est composée de deux types de cellules : les cellules squameuses et les cellules glandulaires, qui peuvent donc donner naissance à deux cancers différents (carcinome spinocellulaire et adénocarcinome). Les deux zones convergent dans une région, la zone de transition, d’où proviennent la plupart des cancers. Par rapport à d’autres cancers, le cancer du col de l’utérus a l’avantage d’être totalement évitable et, en tout cas, bien traitable s’il est détecté tôt. En général, en effet, l’apparition de ce néoplasme n’est pas un événement soudain : elle se caractérise souvent par une évolution lente, par des changements progressifs de la muqueuse du cou qui passe de la normalité au cancer, pour des raisons pas toujours reconnues.

Comment le repère-t-on ?

Le signe typique du cancer du col de l’utérus est le saignement vaginal, qui est le symptôme le plus important : il peut être post-coïtal, ou intermenstruel ou totalement inattendu (comme à la ménopause). Si la maladie est à un stade avancé, les saignements peuvent s’accompagner de douleurs pelviennes qui peuvent également toucher les membres inférieurs. L’augmentation des pertes vaginales anormales peut être un autre signe du néoplasme. Les symptômes apparaissent en fait lorsque la maladie est déjà à un stade avancé, alors que le plus souvent le diagnostic intervient à un stade précoce : par des tests de dépistage destinés à des femmes en bonne santé et en l’absence de symptômes. Le plus répandu reste le test Pap, dont le résultat permet déjà d’établir l’éventuelle agressivité d’une lésion précancéreuse.

Si le résultat de l’examen est positif, le spécialiste peut indiquer la réalisation de deux autres tests : la recherche de l’ADN viral du papillomavirus humain (Hpv) et la colposcopie, qui permet d’identifier la zone la plus suspecte où réaliser une biopsie. L’examen histologique est crucial pour la certitude du diagnostic, même si une grosse tumeur peut déjà être évidente à la palpation ou à l’examen. Pour déterminer le stade de la tumeur, après avoir obtenu le résultat de l’examen histologique, il faudra réaliser des examens d’imagerie pour déterminer l’étendue précise de la tumeur.

Comment le soigne-t-on ?

Le traitement du cancer du col de l’utérus est lié à l’étendue de la maladie. Cependant, il existe trois approches possibles : la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie (parfois en combinaison). Si la maladie est localisée, la portion de tissu affectée peut être retirée (conisation), sans affecter l’organe entier. L’hystérectomie radicale, en revanche, est la solution utilisée si la maladie a infiltré les couches les plus profondes du col de l’utérus et est souvent demandée par les patientes, surtout si elles ne prévoient pas de grossesse. Dans ces cas, on peut également décider, avec le gynécologue, de procéder à l’ablation des ovaires et des trompes de Fallope. La chirurgie peut être suivie d’une radiothérapie, qui dans ce cas peut également être interne. La curiethérapie est possible en insérant dans le vagin de petits ovules qui peuvent émettre des radiations lorsqu’ils atteignent le col de l’utérus. Dans tous les cas, la radiothérapie n’empêche pas une femme de tomber enceinte après la maladie (à condition qu’elle ait suivi un traitement de préservation de la fertilité). On a recours à la chimiothérapie, qui est moins utilisée dans les formes plus avancées et infiltrantes du cancer du col de l’utérus.

Faut-il demander un deuxième avis médical pour le diagnostic et le traitement ?

Un deuxième avis est un élément important de l’éducation sur le cancer et les options de traitement. Plus vous en saurez sur votre diagnostic et vos possibilités de traitement, plus vous aurez de chances de recevoir le traitement le plus approprié. Les cancers sont aujourd’hui plus faciles à traiter qu’auparavant, mais il existe aussi beaucoup plus d’options de traitement et de procédures plus complexes. Vous pouvez solliciter un deuxième avis auprès d’un expert de santé via Internet et notamment via la plateforme de santé DeuxièmeAvis.fr. Sous 7 jours, vous pouvez recevoir de nouvelles options de traitement du cancer du col de l’utérus et un diagnostic d’un autre médecin. Obtenir un deuxième avis vous permettra de connaître ces options et de prendre une décision éclairée sur ce qui est le mieux pour vous. Les seconds avis n’offensent pas les médecins compétents. Cependant, les deuxièmes avis vous donnent, à vous et à votre famille, la tranquillité d’esprit et vous permettent en fin de compte de recevoir le traitement le plus approprié.

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